À la fin du XIXème siècle, le cinématographe n’en est qu’à ses balbutiements, et une jeune femme, indépendante, talentueuse et incroyablement avant-gardiste, va, sans le savoir, révolutionner le cinéma en devenant la première femme réalisatrice et productrice au monde. Son nom : Alice Guy.
Ses envies la poussent irrémédiablement vers la comédie.

Quelques-unes de ses œuvres emblématiques seront ainsi présentées au public, lors du Festival CineComedies. L’occasion de se replonger dans l’univers fascinant, hétéroclite et toujours plein d’humour de « Mademoiselle Alice », une des grandes oubliées du 7ème Art.

SKEMA business school – Projection des comédies d’Alice Guy (33min.)
suivie d’une rencontre/débat avec Clara et Julia Kuperberg

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© Sylvie Castioni

Le premier film parlant a été réalisé par Alice Guy, le premier en couleur a été produit par Lois Weber qui a réalisé plus de 300 films en dix ans, la scénariste Frances Marion gagna deux Oscars et Dorothy Arzner fut la réalisatrice la plus puissante d’Hollywood. Leur point commun ? Ce sont toutes des femmes et elles ont toutes été oubliées. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il aura fallu attendre 2010 et Kathryn Bigelow pour qu’une femme soit récompensée aux Oscars dans la catégorie Meilleure Réalisation. Si elles sont sous-représentées, les femmes ont pourtant toujours fait partie de l’Histoire du 7ème Art.

C’est cette partie de l’histoire souvent passée sous silence que Et la femme créa Hollywood, un passionnant documentaire signé Julia et Clara Kuperberg, raconte à travers des témoignages et des archives exceptionnelles.

vendredi 30 septembre – 14h30 – Le Métropole
Suivi d’une rencontre avec les réalisatrices

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© Georges Pierre

Lassé des films érotiques qui ont fait son succès et sa renommée (Emmanuelle, Histoire d’O, Madame Claude) et suite à l’échec commercial de sa comédie Le Dernier amant romantique, Just Jaeckin décide de faire un film à petit budget mais sans sacrifier son ambition artistique. Jean-Michel Ribes, avec Philippe Madral et Jean-Luc Voulfow, concoctent un scénario plein de tendresse, presque de naïveté dans la description des amours de quatre jeunes filles et de leurs relations avec leurs parents.

Enfin restauré, le film sera l’occasion de retrouver Anne Parillaud dans l’un de ses tous premiers rôles.

vendredi 30 septembre – 21h – UGC Ciné Cité Lille
Film présenté par le scénariste Jean-Luc Voulfow

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